there is a little child inside this man! -yes, the doctors say if they remove it, he'll die.

~ Origines : il sait que sa mère est d'origine américaine, peu être entre choses, mais il n'en sait rien. Il faut dire que son cercle familial se résume à elle seule. Il a un jour surpris une conversation entre sa mère et l'une de ses amies et a appris qu'elle s'était sévèrement embrouillée avec ses parents, parents qu'Adam n'a jamais rencontré. Il est bien évidemment curieux à ce sujet, ses gens étant tout de même ses grands parents, mais il n'a jamais posé la question à voix haute, ayant senti lorsqu'il avait écouté cette conversation téléphonique fort intéressante que c'était un sujet difficile à aborder pour sa mère. En parlant de sujet difficile, il ne sait pas davantage qui est son père et encore moins les origines de ce dernier. C'est donc l'inconnu, le mystère. ~ Lieu de naissance : sa mère l'a mis au monde à New York. C'est sa ville, son chez-lui, chez-lui qu'il n'a par ailleurs jamais quitté et qu'il ne quittera sans doute jamais. ~ Nombre d'enfants : aucun et c'est sans doute mieux comme ça. Pas qu'il répugne à devenir papa, il est même certain que ça lui plairais beaucoup et il compte bien que ça se fasse un jour, mais ce n'est pas le moment. Parfois, il se perçoit encore lui-même comme un grand enfant d'ailleurs, même si les évènements des dernières années l'ont poussés à se mettre un peu de plomb dans la tête pour s'assurer son avenir. Ah et puis pour faire un enfant, il faut être deux et la demoiselle susceptible de le porter ce beau petit bébé, il n'a pas encore mis la main dessus. ~ Situation amoureuse : il est célibataire et ses histoires d'amour se comptent sur les doigts d'une seule main. Pour sa défense, il a été obsédé par la même fille durant des années sans jamais oser le lui avouer. Il s'en est mordu les doigts et ça continu encore aujourd'hui. Il a un goût d'inachevé en bouche. En somme, il recherche l'amour sans vraiment le rechercher non plus. Il se contente d'aller bosser et de voir du monde dans sa petite boulangerie / pâtisserie en espérant voir un jour entrer par la porte une superbe créature qui prendra plaisir à chanter avec lui L'amour brille sous les étoiles. ~ Qualités : fidèle, fier, souriant, spontané, délirant, espiègle, intuitif, créatif, responsable, pas prise de tête, décomplexé, agréable, solide, terre-à-terre. ~ Défauts : bordélique comme ça ne devrait même pas être permis, borné, maladroit, susceptible, (trop) fier, secret quelque part, parfois un peu immature mais aussi trop adulte dans d'autres situations, c'est compliqué, il a dut se responsabiliser, prendre du plomb dans la tête, ces dernières années et parfois il a juste besoin de souffler et de faire un peu le gamin. En dehors de ça, il cherche toujours à faire bonne figure, il essaie en permanence d'être le gars sur qui on peut compter, l'épaule contre laquelle on peut s'épancher, mais parfois, il en bave vraiment, comme tout le monde et il aurait bien besoin d'en parler, mais il le fait pas. ~ Finances : $$.

Tics et manies du personnage :
Il se masse la nuque quand il est nerveux. ~ Il met toujours trois heures pour choisir son yaourt. ~ Il ne peut s'empêcher de se moquer des scénarios quand il regarde une comédie romantique même si dans le fond il aime bien ça. La vraie vie est tellement compliquée et parfois c'est juste bon de se poser devant la télévision pour voir une histoire dont on devine la fin avant même son commencement. ~ Il ne sort jamais de chez lui avant d'avoir pris un bon petit déjeuner et ce peu importe l'heure à laquelle il doit partir (et dieu sait qu'il se lève tôt pourtant, mais peu importe, il s'arrange, il prévoit). ~ Il dessine très bien et durant l'adolescence il peignait aussi beaucoup. Il n'était pas rare du tout qu'il ai une tache de peinture sur la joue ou derrière l'oreille. ~ Il adore le café bien sucré, il en boit plusieurs tasses par jour. ~ Il a toujours une calculette à portée de mains quand il se pose quelque part avec une liasse de papiers. ~ Il est fier de pouvoir dire qu'il n'a jamais fumé. Son corps est un sanctuaire, vous voyez. ~ Il a une petite chanson de la victoire qu'il entonne à chaque fois qu'il arrive au bout de sa grille de mots croisés. ~ En parlant de musique, il connait par coeur bon nombre des chansons de l'écurie Disney. Son interprétation de Do you want to build a snowman ? est assez inoubliable (dans le bon comme dans le mauvais sens). ~ Il pense que le dimanche est la journée où le port du jogging difforme devrait être obligatoire. Lui en tout cas, il n'y manque pas. ~ Il déteste aller chez le coiffeur et les trois quarts du temps c'est sa mère qui les lui coupait, faut dire aussi que toute économie est bonne à faire. ~ Il mâchouille ses stylos ou ses ongles (ou les deux) quand il est stressé. ~ Il est terrifié à l'idée de perdre un jour la mémoire. Depuis que sa mère souffre d'Alzheimer, il a décidé de prendre beaucoup de photos, comme pour garder des traces de tout ce qu'il vit. C'est pas grand chose, mais quelque part ça le rassure un peu. ~ Il a un chien, un labrador retriever qui a l'air d'être l'être vivant le plus heureux du monde entier lorsqu'il le voit passer la porte de son loft sur Brooklyn. C'est son bébé, il en est gaga au point où ça fait presque peur. Il leur arrive d'avoir de très longues conversations et le chien lui donne toujours des conseils très avisés (je déconne). ~ Il oublie toujours de mettre un nouveau papier de pq quand il en finit un et après il est comme un crétin, tout seul chez lui, à essayer en vain de se faire secourir par son chien qui le conserve avec ses grands yeux remplis de curiosité. ~ Il mâche un peu fort, il le fait pas exprès, c'est juste comme ça, mais il essaie de changer, enfin quand il y pense. ~ Il met pas du tout d'argent dans ses parfums. Les siens ne sont pas très chers, mais au moins tout le monde ne sent pas comme lui. ~ Quand il lit un bouquin, il ne résiste jamais à la curiosité et finit toujours par lire les dernières pages. ~

→ the story of my life
A L'ÂGE DE HUIT ANS « Maman, le bouton il est encore parti et… » Adam se tut en voyant sa mère accoudée au comptoir de la cuisine, le téléphone fixe coincé entre son épaule et son oreille alors qu'elle feuilletait sans vraiment le lire le journal. Elle ne l'avait même pas entendu, trop prise qu'elle était dans sa conversation. Adam fronça les sourcils, restant un instant planté à observer sa mère. Âgée de vingt-cinq ans, Grace Geller était une jolie jeune femme aux longs cheveux bruns qu'elle attachait toujours en un chignon qu'elle faisait tenir avec un crayon au bout mâchouillé (tout comme lui, elle ne pouvait pas s'en empêcher). Aux yeux d'Adam, c'était la plus belle femme du monde. Ce qui était dommage, c'est qu'elle avait souvent le front plissé et qu'elle ne souriait pas assez. Comme en cet instant. Elle avait l'air contrariée. « Oui, je sais bien, Anne, mais tu sais... Hmm. Oui, j'imagine que oui » Adam qui se tenait encore au milieu de la pièce, son vêtement à recoudre dans les mains, fit demi tour pour repartir dans sa chambre en attendant que sa mère raccroche. « Je sais bien que c'est mes parents » le petit garçon se figea, tendant l'oreille. Il s'agissait de ses grands parents. Son coeur se mit à battre et il tâcha de ne pas faire de bruit en regagnant le couloir menant à sa chambre. Il referma la porte séparant ce dernier de la pièce sans le faire entièrement néanmoins de sorte à pouvoir continuer à suivre la conversation en douce. Il savait que ce n'était pas bien, bien sûr, mais la curiosité était trop forte et peut-être que l'occasion n'allait pas se représenter avant un long moment. Il entendit sa mère se lever et se mettre à marcher un peu dans tous les sens. Elle le faisait quand elle était nerveuse, tournant et retournant dans la pièce comme un lion en cage. Le coeur d'Adam battait fort dans sa poitrine alors qu'il tendait l'oreille. « Anne, je veux dire, je comprend qu'ils l'aient mal pris, c'est normal, mais tout de même, franchement... Ils savent qu'Adam est là, que leur petit fils est là et t'imagines, ils ont même pas envie de le rencontrer. Qu'ils aient pas envie de me voir c'est une chose, je peux vivre avec même si ça me saoule, mais lui... » Adam avait envie de se lever pour voir sa mère, mais c'était trop risqué et puis le ton pressant et douloureux de sa voix était suffisamment clair comme ça, il n'avait pas besoin de voir l'expression de son visage pour savoir que sa mère était très ennuyée. Ennuyée pour lui notamment, en l'occurrence. « Et tu sais quoi ? Adam est génial et je suis quelqu'un de bien ! Et ils savent pas ce qu'ils ratent. Je te jure, ils vont s'en mordre les doigts » il ne tenait plus et se redressa légèrement de sorte à jeter un coup d'oeil à sa mère. Elle s'était assise sur le canapés, ses deux jambes ramenées sous elle et elle gribouillait sur un magazine. « Je sais... Ouais. Tu pourrais passer, enfin tu m'appelles quand tu passes en ville, tu sais que t'es toujours la bienvenue... Hmm. Oui, ne t'en fais pas. Je t'aime, bye. » Et elle raccrocha. Adam attendit quelques minutes avant de faire à nouveau irruption dans la pièce. Ce coup-ci, sa mère lâcha son magazine et leva les yeux sur lui, le couvant de son regard chocolaté. « Coucou mon coeur, qu'est-ce qu'il y a ? Oh, le bouton est tombé ? Viens voir, je vais te recoudre ça » il acquiesça et la rejoignit en s'efforçant d'avoir l'air de celui qui n'a pas entendu ce qu'il viens d'entendre.

A L'ÂGE DE SEIZE ANS Adam se tenait appuyé contre le portail du lycée, son téléphone portable au modèle un brin dépassé à la main. Les gens commencèrent à sortir, dévalant les marches de l'école et il tourna les yeux vers un groupe de filles qui descendait l'escalier. Comme toujours, son regard fut attiré par l'une d'elle. C'était toujours la même. Une superbe blonde à la longue chevelure dorée et dont la vue le laissait toujours sans voix. Il était loin d'être timide et s'il n'était pas le plus populaire de son lycée, il parvenait néanmoins à parler à tout le monde sans piquer un fard, mais elle, c'était l'exception. La fille dont il se disait qu'elle était trop bien pour lui et devant laquelle il ne parvenait pas à aligner deux mots. La fille devant laquelle il se faisait toujours l'effet d'être un parfait idiot. Il la suivit des yeux alors qu'elle descendait les marches, parfaite jusqu'au bout des ongles. Elle passa tout près de lui sans le voir et il resta planté là, comme si tout à coup ses jambes avaient cessé de fonctionner. Il planait totalement lorsqu'une voix l'arracha à ses pensées. « Ferme la bouche, Adam » l'intéressé s'exécuta en deux-deux et tourna la tête vers sa meilleure amie qui dévalait les marches à son tour dans sa direction. « Salut ! » Lança-t'il en s'efforçant de reprendre contenance devant son amie. Anne était juste pas son amie. C'était sa meilleure amie et l'une de ses seules vraies amies en fait. Depuis le jour où elle avait débarqué dans la boulangerie des Geller et qu'il lui avait offert un éclair, elle s'était nichée une petite place dans son coeur, place qui n'avait eut de cesse de s'élargir depuis. C'était sa Diane. Sa Diane qui avait l'air franchement énervée. Ou du moins lasse. Les deux. « Tu crois qu'un jour tu oseras lui parler ? » « Hein ? » Elle roula des yeux et Adam enfonça la main qui ne tenait pas son téléphone dans l'une des poches de son manteau. Diane ne releva pas et ils achevèrent de descendre l'escalier l'un à côté de l'autre. Il n'ajouta rien et elle s'en abstenu elle aussi. C'était mieux comme ça. S'il avait feint de ne pas comprendre, Adam ressentait néanmoins clairement l'exaspération qu'éprouvait Diane à le voir ainsi reluquer la fille de ses rêves. Comme s'il la négligeait elle en reluquant avec instance la créature de rêve qui avait tendance à peupler ses rêves les plus fous. Et ça l'ennuyait, mais qu'était-il sensé faire ? Il ne pouvait pas juste ignorer cette fille, pas plus qu'il ne pouvait prendre de la distance avec Diane. C'était impossible, alors autant feindre qu'il ne percevait pas l'agacement de sa meilleure amie, c'était plus raisonnable.

AUJOURD'HUI « Qui est-tu ? » C'était ce que sa mère avait dit en le voyant arriver ce jour-là et il s'était senti tout à coup aussi fragile émotionellement parlant que quand il était tout petit et qu'il avait un genoux éraflé. Il avait eut peur de fondre en larmes, mais il avait réussi à se tenir. C'était pas la première fois, il en avait même l'habitude maintenant, mais il ne s'y ferait jamais. Il ne pouvait pas se faire à cette maladie. Il ne pouvait pas accepté que sa maman soit ainsi perdue, perdue dans ses souvenirs et ainsi internée. Ca le rendait malade, mais il n'y avait rien d'autre à faire. Il devait prendre soin d'elle et c'était la meilleure façon de le faire. Il le lui devait bien. C'était douloureux, diablement douloureux, mais c'était ce qu'il fallait faire alors il le faisait. Il y avait des moments plus durs que d'autre, bien sûr et il ne pouvait que serrer les dents. Souvent, Diane venait avec lui. Elle le connaissait et elle connaissait sa mère et elle savait combien c'était pénible pour lui d'être ainsi devant sa mère, devant sa maman, sans que cette dernière ne soit véritablement là pour autant. Elle venait pour le soutenir. Il ne lui demandait pas. Adam ne demandait jamais rien à personne, mais Diane étant Diane, il n'avait pas besoin de lui demander une telle chose. Elle n'avait pas besoin de sa permission, de son accord, elle le faisait c'est tout. Ce jour-là, il y était allé seul et ça n'avait pas été évident, mais ça ne l'était jamais de toute façon. Il devait repartir bosser, ayant quelqu'un pour s'occuper de la boulangerie simplement le temps qu'il passe voir sa mère, mais il décida de prendre juste une petite dizaine de minutes en plein pour se boire un petit café. Il ne se sentait pas la force de retourner à son petit quotidien de suite. Dix petites minutes. C'était tout ce qu'il voulait. Il s'engouffra dans l'un de ses petits cafés préférés et alla commander un grand café bien sucré. Alors qu'il patientait dans la queue en jetant toutes les dix secondes un regard à la grosse horloge accrochée au mur, une main pressa doucement son épaule. « Excuses-moi, tu viens de faire tomber ça et vu que tu n'avais pas l'air de l'avoir remarqué... » Il fit volte-face pour découvrir la fille de ses rêves, plus âgée, plus mature, mais toujours aussi resplendissante. Et elle le regardait. Elle le regardait dans les yeux, sa liste de course à la main. « Merci » parvint-il à balbutier. La fille fronça légèrement les sourcils, légèrement amusée par son angoisse évidente et lui donna le bout de papier. Elle souriait et son sourire irradiait. « Je suis Adam, Adam Geller, on était scolarisé dans la même école » elle acquiesça de la tête avant de se présenter. Comme s'il ne savait pas son nom, comme s'il pouvait ne pas l'avoir remarqué. Comme s'il n'avait pas rêvé de ce moment durant des semaines et des semaines. Comme si le rêve n'était pas en train de devenir réalité.

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~ Pseudo/Prénom : TURQUOISE./Leslie. ~ Âge : vingt-et-un ans. ~ Avatar : Chris mylove Evans.    ~ Connexions : 6/7j. ~ Commentaires :